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Pizza · Petit nouveau

C'étais hier dans un journal automobile hebdomadaire suisse.

Ca bouge chez Fiat !
Sergio Marchionne, numéro 1 du groupe italien, compte appliquer son plan d’assainissement de gré ou de force !

Devant une salle remplie de journalistes, Herbert Demel, directeur de Fiat Auto, lève le voile sur les futurs modèles Fiat et Alfa Romeo. A peine a-t-il terminé son speech qu’il reçoit une convocation expresse du directeur exécutif du groupe, Sergio Marchion. Comme dans un bon polar, le rendez-vous secret a lieu sur la piste privée d’Alfa Romeo, près de Milan. Les deux hommes s’y retrouvent, s’échangent quelques mots puis se quittent. L’affaire est, entendue : Marchionne a démis sur le champ Demel de ses fonctions. L’Autrichien, ex-pdg d’Audi, a redonné les clés de Fiat Auto après 15 mois seulement. C’était jeudi dernier.

Lutte pouvoir
Demel avait été engagé par Giuseppe Morchio, prédécesseur de Marchionne. Depuis l’arrivée ce dernier au poste suprême, de, profondes divergences séparaient les deux hommes. Pour l’Autrichien, issu du monde automobile, il fallait étoffer la gamme, améliorer la qualité et l’organisation, préparer de futurs modèles attractifs pour Fiat, Alfa Romeo et Lancia. Bref, mettre sur pied une véritable politique de redressement à moyen et long terme.

« Trop long et trop coûteux°», trancha Marchionne. Cet Italo-Canadien de 52 ans vient d’un autre monde, celui de la finance. C’est aussi un redresseur de sociétés- Herbe s (Alusuisse-Lonza.entre autres) .selon lui, Fiat Auto n’est pas en mesure de se sortir tout seul de cette crise et ne peut donc pas s’offrir le plan à long terme de Demel. Mais quelle alternative propose Marchionne ?
Depuis la rupture avec General Motors, l’homme est libéré de certaines alliances et peut chercher de nouveaux partenaires. Quelques jours avant d’avoir licencié Demel, Marchionne a décidé de découpler Maserati et Ferrari pour intégrer le trident dans la holding Fiat. Maserati va-t-il développer avec Alfa des modèles communs, chose impossible jusqu’ici en raison de l’accord de coopération avec GM ?

L’autre scénario
Osons un autre scénario : Sergio Marchionne ne cherche pas à construire de prestigieuses voitures de sport Maserati-Alfa, mais bien à vendre le lot le plus cher possible. Les deux marques ont retrouvé tout leur éclat et de nombreux modèles prometteurs viennent de sortir(Alfa Brera, 159} ou sont en préparation. Une alternative qui autoriserait un redressement rapide du groupe Fiat. Et il y a fort à parier que de nombreux grands groupes souhaiteraient racheter ces deux labels, même au prix fort…

Prestazioni · Apprenti vidangeur

Le groupe fiat a un potentiel énorme avec toutes ses marques mais n'arrive pas placer ses produits correctement sur le marché, problème de ciblage et d'image:
- Maserati ne doit pas être un concurent de Ferrari
- lancia ne doit pas être un concurrent d'Alfa
- les fiat ressemblent a un melange de toyowagen

A force de se regarder et de se poser des questions FIAT perd du temps, de l'argent et surtout de la credibilité...

Personnellement je pense que le groupe Fiat n'avez pas besoin de GM et n'a pas besion d'un autre constructeur pour se redresser la preuve en est avec Alfa.
Le groupe doit refaire un retour au source et puiser des idées dans son passé afin de pouvoir mieux se démarquer actuellement: disign, moteurs dynamiques, publicitée...

Cela peut paraitre nostalgique de ma part mais dans le passé (que ce soit Fiat, Alfa ou Lancia) on faisait preuve d'imagination et d'innovations, il y avait d'un coté les automobiles et de l'autre les voitures italiennes.

usb · Arbre à cames en tête