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Bruno-Simon · Apprenti vidangeur

Hello, vu sur la cote il y a une semaine une Lancia coupe 2000. Ca vaut quoi ces voitures, visiblement dessinees pas Pininfarina ???
bon ok je sais c'est une traction, mais je trouve la gueule plutot sympa ...

Baboon · Fossile du forum

Question de blaireau
Quel coupé 2000 ????????????????

coincoin · Fossile du forum

ou un génial coupé stratos II sur plateforme Mi-To 2.0 JTD.

Bruno-Simon · Apprenti vidangeur

Photo deux et trois ..... en plus visiblement meme couleur que la foto 3. j'ai vu qq infos sur wikipedia, visiblement peu de modeles contruits ...

Baboon · Fossile du forum

Au banc d'essai dans l'Auto-Journal le 7 mai 1970

Lancia Flavia coupé 1970Lancia Flavia coupé 1970

LANCIA FLAVIA COUPE

Repris à l'automne dernier par Fiat, Lancia, non seulement continuera d'exister, mais sa gamme de voitures est maintenue au complet et ses chiffres de production sont d'ores et déjà en augmentation par rapport à l'année passée. Ce résultat est dû à de nouvelles méthodes de gestion financière et à la confiance retrouvée des clients et des fournisseurs. Dans de telles conditions, le coupé Flavia 2000, avec carrosserie de Pininfarina, a été plus long à démarrer que prévu et sa version à injection n'est disponible que depusi très peu de temps. Aussi, grâce à Lancia-France, nous avons pu essayer un coupé à carburateur bien au point, ayant parcouru plus de 20.000 km.

Les Lancia se caractérisent par une technique qui leur est bien particulière puisqu'elles sont toutes à traction avant avec un moteur en porte-à-faux devant les roues. La mécanique est toujours d'avant-garde, mais pour les suspensions et les carrosseries, l'ancienne direction de la société continuait d'utiliser un essieu arrière rigide sur des ressorts à lames et des caisses carrées plutôt inesthétiques. Ce style vieillot a beaucoup nui à Lancia, surtout pour les berlines. Le coupé Flacia échappe à cette critique bien que la carrosserie reste d'apparence extrêmement classique.

Le moteur, entièrement en alliage léger, esrt un quatre cylindres à plt refroidi par eau, disposition très intéressante et que Lancia est le seul à proposer. Avec une cylindrée de deux litres, 1991cc exactement, et une compression de 9, on obtient 131ch SAE à 4500 t/min. Ce groupe à soupapes en tête par culbuteurs, est alimenté par un carburateur inversé double corps, le second corps décalé d'ouvrant par dépression. Il faut signaler le ventilateur débrayable, l'alternateur, ainsi que le radiateur d'huile qui porte la contenance en lubrifiant à plus de 8 litres. La boîte de vitesses est à quatre rapports synchronisés avec commande centrale et le freinage est assuré par quatre disques avec double circuit, correcteur arrière, et servo-frein à dépression.

La carrosserie Pininfarina est bien dans la tradition de cette maison avec des lignes très simples et une bonne étude de la visibilité, de l'habitabilité et surtout du coffre à bagages. Il s'agit d'une 2+2 avec banquette arrière habitable par des adultes mais de taille moyenne. A l'avant, les cotes sont suffisantes pour tous mais l'inutile console centrale, puisqu'elle ne dussimule pas la boîte de vitesses logée sous le capot, est gênante pour les pieds. Il y a là une concession à la mode de la console très discutable et, en tous cas, injustifiée. On n'a pas oublié les quatre phares à iode, le capot dans le bon sens contre le vent et aussi une aération interne très poussée grâce à quatre diffuseurs orientables au tableau, plus une bouche d'air pour les pieds du conducteur. Les garnitures sont en drap ou en cuir véritable contre supplément. Une des caractéristiques très intéressantes du coupé Flavia est la capacité vraiment étonnante du coffre à bagages, très profond et de formes traditionnelles. Il atteint 404 dm3, soit nettement plus que la plupart des berlines, et ce malgré la présence d'un réservoir de 55 litres et d'une roue de secours encombrante mais accessible placée veticalement.

Lancia Flavia coupé 1970

Pour les performances, il faut préciser que le coupé Flavia na pas de prétentions sportives à cause de son poids élevé qui atteint près de 1200 kg à vide. Lancia annonce 190 km/h pour l'injection et 185 km/h pour le carburateur. En faits, nous avons atteint à Montlhéry 180,5 km/h au cuatrième tour, ce qui paraît tout à fait honorable. En accélération, nous avons obtenu, grâce à la faculté du moteur de dépasser 6000 t/min sur les intermédiaires, un temps de 18s 2/5 aux 400m et 34s 1/5 aux 1000m. Les reprises sont beaucoup moins favirables à cause de la longueur de la quatrième qui développe 33,4 km/h aux 1000m. En partant à 40 km/h en quatrième, nous avons 19s 4/5 aux 400m et 38s aux 1000m. Le coupé Flavia offre donc une bonne nervosité mais son rapport final est avant tout fait pour les autoroutes : à 180 chrono, le régime ne dépasse guère 5000 t/min. En conduite rapide, il faut donc utiliser fréquemment la troisième mais la vitesse plafond peut être conservée pendant de très longues heurs. En montagne, la Flacia souffre un peu de son poids mais reste agréable.

Notre habituel cicruit de consommation a été parcouru à 90 km/h de moyenne et nous avons obtenu 12,3 litres. Sur la route, à une moyenne supérieure à 125 km/h, nous avons relevé 14,8 litres, ce qui semble normal par rapport aux performances. Comme on peut s'en rendre compte sur la courbe à vitesse constante, cette Flavia reste très économique jusqu'à 120 km/h mais la dépense s'accroît brutalement au-dessus de 160 km/h pour atteindre 22 litres à 180 km/h. Sans être exceptionnelle, la contenance du réservoir est suffisante.

Pour la tenue de route, on ne peut décerner que des éloges car la stabilité offerte par le coupé Flavia est exemplaire, quel que soit l'état de la route. Bien plantée sur ses quatre roues, elle ne pose jamais aucun problème de conduite en ligne droite, passe les grandes courbes sans ralentissement, même sous la pluie, et n'est limitée dans les petits virages que par un certain manque de puissance pour en sortir très rapidement. Le train avant dispose d'une très bonne adhérence, et l'arrière suit toujours fidèlement, sans aucune dérive. La conduite de cette traction avant est grandement facilitée par la direction assistée ZF qui supprime les efforts en virage, surtout pour les manoeuvres à l'arrêt. Cette assistance en option nous paraît à peu près obligatoire à cause du poids élevé sur l'avant et aussi à cause des nombreux renvois de la direction à boîtier. Son seul défaut est de faire caler le moteur au ralenti si les roues sont braquées à fond.
L'impression de grande sécurité de conduite est bien complétée par l'efficacité du freinage qui, sans brutalité, répond toujours à l'attente du conducteur. L'assistance est bien dosée, ainsi que la résistance à chaud des garnitures. Sur coup de frein énergique, la voiture reste en ligne et nous n'avons jamais constaté de blocage et de déport. Le limitateur de pression fait bien son travail.

La suspensuion emploie une technique plutôt périmée qui donne un confort moyen aux passagers. Ce n'est pas la dureté de trop de grandes sportives mais, sur mauvaise route, on ressent tout de même le manque de flexibilité et aussi l'amortissement assez brutal. Néanmoins, sur les revêtements modernes, la Flavia roule tout à fait en douceur et l'ambiance sonore qui y règne et n'est pas désagréable, même aux allures maximales, le miteur, bien insonorisé émet le bruit bien particulier des moteurs à plat, tandis que la carrosserie est relativement discrète dans le vent. L'éloignement du moteur à l'extrême avant et la boîte de vitesses en dehors de l'habitacle, sont de bonnes choses.

Pour le tableau de bord, rien de particulier à signaler, sinon une présentation triste, sans concessions au luxe apparent. L'instrumentation est complète, avec de grands cadrans bien lisibles et nous avons apprécié les trois leviers sous le volant qui mettent à portée de la main les commandes les plus usuelles, y compris l'essuie-glace et le lave-glace. L'avertisseur sonore au centre du volant est peu pratique, tandis que l'antivol-démarreur est d'un maniement plutôt compliqué.
La commande de starter est dissimulée sous le tableau tandis qu'un large couvercle fermant à clef cache une boîte à gants et la batterie de fusibles. Les deux petits cendriers sont mal placés, il faut viser juste. Nous avons été satisfaits de la visibilité malgré la longueur du capot mais, dans un autre ordre d'idée sur une telle voiture, on devrait prévoir des glaces descendantes électriques et des appuis-tête.

Tel est le portrait du coupé Lancia Flavia qui mérite d'être connu et qui doit se juger au cours d'une longue étape. En effet, sa discrétion le fait passer à peu près inaperçu alors qu'ils s'agit d'une très sûre voiture de grand tourisme pour deux personnes avec de nombreux bagages. Dans des limites précises, mais avec un ensemble de qualités très homogène, elle est à peu près sans rivale. Malheurusement, son prix plutôt élevé fait hésiter et la maintient, pour beaucoup, dans le domaine du rêve.

QUALITES

- TRES BONNE STABILITE
- DIRECTION ASSISTEE BIEN AGREABLE
- Bonnes performances
- Consommation raisonnable
- Très vaste coffre
- Bonne insonorisation.

DEFAUTS

- SUSPENSION A AMELIORER
- Poids mort élevé
- Habitabilité moyenne
- Tableau de bord triste
- Quelques accessoires mal placés.

Prix au 20 avril 1970 : 31.000 F + dir. assist. : 1500 F

Bruno-Simon · Apprenti vidangeur

Belle voiture je trouve !!! elle ressemble (de loin) à un coupe Fiat sorti dans les annees 60 (peut etre un 1500 ?? me souviens plus)
tu en as vu souvent de ces Lancia, Baboon ???

Baboon · Fossile du forum

dorz · Changeur d'ampoule

bruno-simon on voit cette fiat dans le dernier film de la "coccinelle" celui sorti y'a quelques temps... Very Happy

commandatore · Taré du trêfle

ce sont des Béta les dernières photos là haut, non?

Targalfa · Petit nouveau

Baboon · Fossile du forum

Bruno-Simon · Apprenti vidangeur

Non, le coupe 124 je connais, le grand frere de mon meilleur pote en avait une à la fin des annees 70s ... d'ailleurs j'aimerai bien en avoir une dans mon garage, j'aime bien leur gueule.
Apres avoir chercher sur le net, j'ai trouve, il s'agit de la Fiat coupe 2300 S dont je trouvais qu'elle avait un air de coupé Lancia Flavia (de loin je l'accorde) Pour ma part la premiere fois que j'ai vu cette Fiat c'etait (et c'est tj puisque j'ai le film) dans les Monstres ( I mostri) de Dino Risi, film a sketchs ou l'on voit de sacrees italiennes .......

houston · Champion de la clé de 13

J'ai essayé un coupé flavia l'année derniere (j'ai été con de pas l'acheter d'ailleurs). Ca vaut le tiers d'un bertone alfa romano et c'est 100 fois plus élégant et original [subjectivité inside].
L'intérieur joue merveilleusement la carte bicolore, le moteur est d'une souplesse exemplaire sans etre un foudre de guerre (une fois habitué à la grille de levier de vitesses inversée), et ca se conduit comme un vélo, presque comme une clio.........
Une bien belle marque Lancia...

Bruno-Simon · Apprenti vidangeur

Le Baboon m'a devance de qq mn hier soir ... la vache le traitement de la lunette arriere sur la Fiat c'est qq chose !!!
Pour la Lancia effectivement Houston, j'ai pu lire à gauche à droite sur le net ce que tu dis, c'est une voiture facile à vivre visiblement. En regardant les prix effectivement c'est moins cher qu'un Bertone, mais bon ce n'est pas la mm philosophie .... en fait me faut les deux dans mon garage now !!! Laughing

shamrock · Tombeur de boite

NB : Lancia, dans les année 70/80 c'est la marque chicos des bougeaois italiens , c'est très classieux ( enfin moins qu'une 3500GT Maserati, Ok Baboon ! )

La flavia série 2 avec l'injection çà marche ! ( je ne me souviens plus c'est pas un injection méca Kugelfischer ? )